Accueil > Contributions > L’autoconstruction collective : des Castors à l’habitat participatif
L’autoconstruction collective : des Castors à l’habitat participatif
mercredi 1er avril 2015, par
Mais cette économie a un coût, qu’il s’agit d’inclure dans la colonne du passif. Elle demande de l’engagement, de l’investissement en temps et en énergie : au-delà même des temps de repos et de vacances, certains mettent en pause leur carrière professionnelle. Elle est génératrice de fatigue, de stress, de tensions. Elle complique voire empêche l’accès à certains emprunts bancaires, à des assurances, des garanties, des labellisations, des subventions. Enfin, faute de compétences et de professionnalisme parmi les volontaires, la qualité des résultats techniques peuvent s’en ressentir. Et puis les bénévoles n’ont pas forcément l’efficacité des professionnels, ni même leurs remises aux achats de matériaux. Faut-il dès lors penser, comme l’affirment plusieurs observateurs, qu’il n’est pas évident que l’autoconstruction soit réellement rentable, au moins au point de vue strictement économique ? Quelle est la balance financière de l’autoconstruction dans l’habitat participatif ?
Ce 6ème temps issu du programme E²=HP² vise à mettre en lumière le financement et la gestion à travers le temps des habitats participatifs.
Lieu : MPT de Landerneau
Place François Mitterand – 29800 Landerneau
Voir en ligne : http://www.eco-sol-brest.net/L-auto...